Je veux RÉCUPÉRER mon EX : pourquoi est-ce mission IMPOSSIBLE?
« Je veux récupérer mon Ex ». Beaucoup de gens qui communiquent avec moi commencent par ces quelques mots. Cette phrase qui m’écorche les oreilles. Formulation au combien naturelle, simple et compréhensible, elle entraine aussi son lot de raisonnements dangereux. De quoi je parle, alors même que je suis coach en reconquête amoureuse? C’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui.
Je veux récupérer mon Ex… quelques mots et de très nombreuses erreurs
La formulation est en elle même gênante, en ce que le vocabulaire utilisé fait appel au passé. À l’idée de reprendre quelque chose d’usagé. Une rupture amoureuse, c’est la fin de quelque chose. On ne récupère pas son Ex comme une vieille peau de banane qui traine dans la poubelle. On reconstruit quelque chose de nouveau, d’abord pour soi et ensuite avec l’autre.
Dans ma vision des choses, on s’éloigne donc des artifices, de la stratégie et de la notion de court terme. Vous n’imaginez pas combien de gens viennent me dire « je veux récupérer mon Ex et pour cela… j’ai tout essayé ». J’ai tendance à répondre que c’est bien le problème. Que dans la notion de « tout », il y a surtout de l’inutile, voire du dangereux.
Je veux récupérer mon Ex: une phrase qui inclut du grand n’importe quoi
Lettre magique, techniques du FBI pour récupérer la personne qu’on aime en 4 minutes, les règles de la manipulation de la personne qu’on aime, rendez votre Ex jaloux en 4 étapes simples… voilà les types de formulations de contenus qui au lieu de vous aider, vous font cracher au bassinet et amenuisent vos chances de construire quelque chose de solide avec la personne que vous aimez.
L’idée de récupérer son Ex est trop souvent basée sur le stratégique, le faux, le court terme. Sans aucune considération psychologique. Sans aucune analyse des conséquences des actes conseillés. Je le sais… pour quotidiennement ramasser à la petite cuillère des gens qui ont d’abord tenté de « récupérer leur Ex » avant d’opter pour une reconquête d’eux-mêmes. La question à vous poser est donc simple: de quel côté de la barrière voulez-vous vous trouver?