La DÉPENDANCE affective : le fléau qui vous touche forcément après la rupture
La dépendance affective est toujours abordée lorsqu’on parle de rupture amoureuse. Comment pourrait-il en être autrement alors même que la séparation est l’un des échecs sociaux les plus cuisants que nous puissions affronter? La promesse d’amour éternel a été bafouée. Aujourd’hui, on doit se relever, se reconstruire et apprendre à vivre sans la personne avec qui l’on pensait vieillir.
Retour sur un traumatisme qui vous touche forcement et que vous devez combattre au plus vite pour mener votre reconquête amoureuse.
Pourquoi parle-t-on de dépendance affective après une séparation?
Comprise comme une incapacité chronique à s’accorder de la valeur, à vivre sans le crédit trouvé au travers du regard de l’autre et la démonstration de son affection, la dépendance affective prive l’individu en souffrant de confiance en soi et d’estime personnelle. Il considère la présence de l’autre (son amant(e), son ex, la personne qu’il idéalise) comme un facteur décisif, une condition absolue au bonheur. Comme si rien n’avait de sens, de poids, de réalité sans lui.
Au moment de la séparation, la solitude est donc vécue comme une offense, une injustice irrémédiable. Une trahison. Justifiable d’ailleurs par la promesse d’éternité dont je parlais en introduction (ne se dit on pas oui pour « le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort nous sépare »?).
La rupture amoureuse remet tout en cause. La dépendance affective est un mécanisme quasi naturel. Explicable. Que l’on doit combattre pour changer le cours de choses. Que nous parlions ici de reconquête amoureuse ou de reconquête de soi.
Comment reprendre le contrôle de soi quand la dépendance affective frappe à la porte?
Avant toute chose, la dépendance affective fait souffrir. On enfonce des portes ouvertes, je sais.
Le focus est porté sur celui/celle qui est parti, nous poussant dans un questionnement sans fin et un certain degré d’immobilisme. Créant un climat propice à la dépression elle vous empêche de réfléchir de manière objective. Pour surmonter un tel obstacle, il est donc important de se reconnecter avec soi-même.
Une personne dépendante laisse souvent de côté ses proches, ses passions, ses désirs personnels pour se consacrer à l’objet de ses désirs. Il faut absolument changer son fusil d’épaule. L’évolution est nécessaire. Elle est à la base de la libération psychologique.
Le premier pas vers l’amélioration est donc l’acceptation. Le sujet doit reconnaître que sa manière de concevoir une relation amoureuse est destructrice, et s’en libérer. Pour ce faire, il est important de rompre avec toute notion d’habitude. Il faut révolutionner son quotidien.
Quelques astuces pour éradiquer la dépendance affective
Une dépendance se combat en s’accordant la chance de prendre un nouveau départ. Ce dernier doit être matérialisé par des changements radicaux. Voici quelques conseils très basiques, mais toujours utiles pour y parvenir.
– L’ouverture sur les loisirs : s’il est important de renouer avec ses hobbies en trouver de nouveaux l’est tout autant. On veut des activités déconnectées de votre ancienne relation. À ce titre, je conseille toujours d’opter pour un sport bien physique (je fais par exemple du badminton en compétition) ou la création artistique qui serviront d’exutoire, de manière de travailler votre colère.
– Un changement de cadre : le fait d’évoluer dans le même cadre de vie ne facilite pas l’évolution psychologique. Pour vous débarrasser de la dépendance affective, il est conseillé d’opérer des modifications à ce niveau. Partez en vacances loin de vos soucis, déménagez ou changez complètement la décoration de votre appartement sont des musts. On ne peut pas guérir d’une dépression dans le cadre dans lequel on l’a contractée.
– Sortez de la solitude: peut-être est-il temps de vous sortir de l’isolement. Prenez votre téléphone et appelez vos amis et vos proches. Voire les personnes dont vous n’êtes plus connecté depuis longtemps. Sortez, bougez, l’expérience est toujours bénéfique.
– Changez de look : très accessoire et superficiel, le changement de style vestimentaire permet d’établir une limite formelle entre la personne que vous étiez et celle que vous voulez devenir. .